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Mostrando las entradas de mayo, 2012

Printemps à une station de train de banlieue

Printemps à une station de train de banlieue Ici se termine le quai en ciment et après il y a les arbres et les voies se perdent parmi les dos de bâtiments plein de suie. C’est, dirait-on, un paysage en équilibre, avec sa propre économie. Les papiers qui volent maintenant sur le quai n’y seront plus demain, le vent lavera les feuilles de ce magnolia juste en face. Et un oiseau chantera, par moment il y aura une odeur de fleur d’oranger et, par moment, une odeur de pétrole, et celle des ordures que fouillent, plus loin, les rats. Jorge Aulicino, Primera Junta , 1995-1996 Versión de Stephane Chaumet Primavera en una estación de tren suburbano Ahí termina el andén de cemento y más allá hay árboles y las vías se pierden entre las espaldas de edificios hollinados. Este, diría, es un paisaje en equilibrio, tiene una economía propia. Los papeles que vuelan ahora sobre el andén no estarán mañana, el viento limpiará las hojas de aquella magnolia enfrente. Y